À Proposqui est moloch ?

Né en 1954 à Houdan (78), Moloch, de son vrai nom Michel Clatigny, a très tôt manifesté un net penchant pour les « petits mickeys » en salopant sans vergogne les albums de Tintin de ses parents à grands coups de stylo-bille…

Après une enfance et une scolarité sans histoire (un vague bac littéraire décroché sans mérite en 1972), il s'inscrit à la faculté des Arts Plastiques de Tolbiac, à son retour de service militaire, en 1973. Pour un DEUG (diplôme créé cette année-là) dont le dessin était curieusement absent. Il fuit Paris mais se fait ensuite refouler à l'entrée des Beaux Arts de Rouen en 1974. Annoncer vouloir faire de la BD n'était pas très « tendance », à l'époque…

Dans le dessin animé

Moloch est passé à peu près par toutes les étapes de la réalisation. Trace, gouache, animation, banc-titre, story-board, lay out, scénario, etc… Il a collaboré à des séries comme Wattoo-Wattoo, Il était une fois l'Espace… puis a écrit et co-réalisé 33 épisodes de la série La Bande à Ovide, un moyen-métrage Le Chameau Blanc, plus des courts-métrages mêlant vue réelle et dessin. (voir Dessin Animé).

Dans l'illustration et la BD

En parallèle, Moloch a développé des activités dans la presse,la publicité, l’édition, en tant que scénariste, écrivain, dessinateur, signant et cosignant une bonne quarantaine d’albums à ce jour. (voir Toutes les Parutions). Encouragé et soutenu par ses parents (exemple rare!), il s'obstine néanmoins, place dès 1975 quelques planches et illustrations dans le monde médical, puis rencontre René Borg, réalisateur renommé de dessins animés (Oum le Dauphin, les Shadoks…). Celui-ci décide de le guider dans l'apprentissage des métiers de l'univers des « petits mickeys », sur écran et sur papier, puis lui propose en septembre 1977 sa première activité salariée au sein de la DIC à Tours, société de production d'où sortiront des séries comme Ulysse 31 et L'inspecteur Gadget

Par ailleurs

A partir de 1999, pour répondre à diverses demandes, Moloch a créé une école et une méthode d'enseignement des techniques propres à son univers professionnel (voir Le « prof »). Il a également mis au point des programmes de « shows » mettant le dessin en vedette, afin de rompre avec la routine des festivals et autres salons de BD. Le premier exemple en a été le DESSINATOR… (voir La bête de scène).