Les parutions

Il s’agit-là d’une liste non exhaustive d’albums et autres publications, dans laquelle ne figure pas l’ensemble des travaux réalisés depuis 1975, notamment en communication, soit un total approximatif de six mille planches et illustrations…

Le Cygne de Bangkok

Album-gag! Pas par son contenu, mais bien parce qu’il n’était pas du tout prévu sur la liste des titres choisis parmi les polars. En effet, certains  romans se prêtent naturellement à l’adaptation BD, d’autres pas du tout. Et j’avais rejeté le Cygne, car il ne m’inspirait guère. Seulement voilà, le chef de fabrication de l’éditeur avait conservé une maquette (donc un brouillon) de présentation de la Cité des Disparues, sur laquelle figurait une liste des titres « à paraître ». Une liste bidon seulement destinée à donner une idée d’aperçu de la dite couverture. Et il se basa sur cette maquette et non sur le document d’exécution (le définitif, en jargon d’édition) pour annoncer le titre suivant. Coincé, je fus donc obligé d’adapter le Cygne, à contrecoeur. Par ailleurs, Christini ne pouvant plus dessiner sur la série, c’est Géron qui prend le relai. L’album sort fin 1983, mais les ventes dissuadent l’éditeur de poursuivre.

IL reste quelques exemplaires disponibles de cet album (voir contact).

La Cité des Disparues

Une série « n’existe » réellement qu’après la sortie du troisième tome. C’est comme ça, une règle qui s’est décrétée empiriquement au cours du temps. De nos jours, on parlerait plutôt de quatre, voire six titres avant qu’une une collection ne s’impose en librairie ou aux yeux des lecteurs. Bref, en 1983, un deuxième tome de la série Brigade Mondaine voit le jour. Celui que je préfère, tant du point de vue du scénario et du découpage que de celui de la couverture dont j’avais bidouillé la maquette à 90% pour Christini -qui a eu la gentillesse de l’accepter. C’est aussi cet album qui m’a valu les « compliments » des deux auteurs du polar, croisés dans les couloirs de la maison d’édition. Ben oui, j’avoue, ça m’a fait plaisir!

Quelques exemplaires restent disponibles (voir contact).

Le Marché aux Orphelines

En 1982, Jean-Paul Bertrand, l’éditeur du Traité de Sexologie, me propose de faire les adaptations BD de la série polar Brigades Mondaines. Le défi que représente toujours la mise en scène de ce genre de réécriture me plaît, mais dessiner de la « réaliste » contemporaine ne m’attire pas plus que ça. Du moins à l’époque. C’est donc Christini qui s’y colle au dessin, à partir de mes brouillons assez poussés. Mais toujours pas moyen de monter la pagination à plus de 46 planches effectives, donc, on perd beaucoup en efficacité.

Il reste quelques exemplaires disponibles à la vente (via contact).

Patchwork d’extraits de planches

A partir de 1979, environ, les publications vont se multiplier et se diversifier. Dès le début de mon « entrée dans l’arène », je me suis plus ou moins volontairement démarqué de mes semblables (les z’auteurs de petits mickeys) en proposant mes services à des magazines non spécialisés dans la BD mais ravis de rencontrer un « dessineu »prêt à mettre leur univers en images. Mais je ne regrette pas, loin de là, car cela m’a permis de faire la connaissance de nombre de personnes intéressantes et ouvert un éventail considérable de possibilités de création…

Première publication en milieu BD « pro »

La « carte blanche » offerte par l’hebdo Spirou de l’époque permettait de voir une histoire en deux pages publiée dans l’un des quatre magazines de BD dignes de ce nom. Donc de se comparer aux auteurs de métier imprimés dans les mêmes conditions…. Mes premiers travaux rémunérés remontent à 1975 et j’ai commis un certain nombre de planches publiées et payées avant cette carte blanche de juin 1977. Mais il ne s’agissait pas de revues spécialisées dans la BD, donc on peut estimer que les rédac’chefs étaient moins exigeants… a priori. Aujourd’hui, la presse BD n’a plus grand-chose à voir avec celle que j’ai eu la chance de connaître, même si les réflexions et commentaires des rédac’chefs n’étaient pas forcément logiques, objectifs ou « gentils ». Souvent, cela dépendait de l’humeur du jour ou de la chapelle* en place. En 2012, les chapelles existent toujours, mais ce sont les règles comptables de la commercialisation qui semblent régenter notre petit monde, assimilant l’album de BD à un produit de consommation courante à date de péremption avancée… Quel est le pire?

* chapelle : mot désignant un groupe d’auteurs, lecteurs et interlocuteurs professionnels fermés à tout ce qui n’est pas de leur strict goût commun